L'article en question (Les échos) (Securibourse)

par Villas / Minos, lundi 15 janvier 2007, 13:40 (il y a 6314 jours) @ mareva

Le groupe veut coller au boom de la télévision haute définition pour pallier le marasme du marché automobile et s'apprête à investir en Europe de l'Est.

Les chaînes de montage de Plastivaloire (PVL) dédiées à l'industrie automobile tournent au ralenti. Quelques presses sont au point mort. Ici un pack éclairage est assemblé pour Valeo et garnira un véhicule de PSA Peugeot Citroën. Là, des rotules de direction rejoindront de futures Toyota Yaris à Valenciennes. En revanche, de l'autre côté de cette usine installée sur les hauteurs de la Loire, à Langeais, près de Tours, les opérateurs concernés par les écrans plats sont très occupés et des intérimaires complètent les équipes.
Cet industriel de la plasturgie, coté en Bourse et qui emploie ici 450 salariés sur 2.900 au total, vient même d'installer une ligne de peinture spécifique afin de répondre à cette demande très soutenue en 2006. Les ventes ont bondi de 43 % l'année dernière, soit plus de 74 millions d'euros, sur un chiffre d'affaires global de 195,8 millions. Grâce au boom de la télévision 16 pouces, ce secteur d'activité vient même de dépasser l'activité automobile, fondement historique de ce groupe de taille moyenne, créé en 1964 par Charles Findeling, le père de l'actuel PDG.« Les grands fabricants de téléviseurs, LG, Samsung, Sharp (...) investissent dans une nouvelle unité commune en Pologne », détaille Patrick Findeling, sans dévoiler pour l'instant quelle sera sa position. Mais on sait que c'est à l'occasion d'une délocalisation en Pologne de Philips, en 1995, que Plastivaloire avait créé sa première unité hors de France.

Des résultats en hausse
Depuis, la PME tourangelle a grandi. Elle compte aujourd'hui 13 usines, dont trois en Pologne, une en Tunisie et la dernière en Hongrie depuis un an, afin de suivre ses clients principaux Sony et Philips. Les délocalisations des industriels de l'automobile et du secteur de la télévision et de la hi-fi se répercutent donc directement sur ce sous-traitant. « Notre part d'activité à l'exportation atteint 38 % aujourd'hui, contre 20 % il y a trois ans. Je compte l'amener à 50 % en 2010 », envisage Patrick Findeling. Pour autant, Plastivaloire n'envisage pas de fermer l'une de ses six usines françaises. De fait, 1,8 million d'euros ont été investis pour la rénovation et l'extension du siège social, mis en service récemment à Langeais. « Notre organisation devient européenne et il fallait la rationaliser, souligne Patrick Findeling. L'ancien bâtiment accueillera notre service de recherche-développement, appelé à se développer en raison des demandes toujours plus pointues de nos donneurs d'ordre. »

Le 23 janvier, ce PDG de cinquante-huit ans donnera des nouvelles rassurantes sur l'état de santé de son groupe, dont le chiffre d'affaires a crû de 13,6 % au 30 septembre 2006. « Nous devrions dégager entre 3 % et 4 % de résultat d'exploitation », annonce-t-il. Celui de 2005 était tombé à 1,14 million d'euros.


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