Je ne monte sur ... (Securibourse)

par Graham , vendredi 05 septembre 2025, 13:52 (il y a 1 jour, 4 heures, 50 minutes) @ Bimbo

Tu surinterprètes mal.

J’ai utilisé le qualificatif « peuple » pour signifier un goût personnel fruste. Tu en déduis toutes sortes de choses qui ne me sont même pas venues à l’esprit.

Du peuple, des peuples, je m’en fiche comme d’une guigne. Je ne raisonne pas dans l’abstrait. Seules les personnes m’intéressent, pas des concepts qui maladroitement les désignent.

Pour le peuple des déshérités de la terre, je n’éprouve ni compassion, ni sentiment de culpabilité. Qu’ils se reproduisent à milliards, grand bien leur fasse, tant qu’ils ne polluent pas ma tranquillité et mon environnement sinon il y a un moment où je sortirai les griffes - ou les armes si tu préfères - afin de les empêcher de me nuire. Légitime défense ! J’ai hérité d’une terre qui m’oblige. Je laisse aux âmes à mauvaise conscience de s’apitoyer sur le sort de ces malheureux. Ce n’est pas mon problème et je ne suis pas Dieu, ni n’ai l’ombre d’une mauvaise conscience.

Le peuple français, s’il existe, je m’en contrefous autant. Ce peuple a ce qu’il mérite. Il vote avec une constance remarquable pour la même chose depuis qu’il peut voter. Il a le résultat de son vote. De quoi se plaint-il ? Il n’est pas victime. Il est l’exécuteur. Tout ce qui advient survient par l’effet de sa volonté. Tout. Ce n’est pas la mienne, mais passons, je reste délibérément à l’écart. Donc, tout ce qu’il advint ressort de sa volonté, seulement il est incapable de se l’avouer, comme tous ceux qui ont mauvaise conscience par incapacité à se regarder dans le miroir. Bref, cela ne me concerne pas et je n’éprouve à l’égard de ce peuple qui geint aucune espèce d’attendrissement. Il faudrait être complètement ignorant pour plaindre ceux qui se lamentent des conséquences des causes qu’ils ont chéries.

Bref, peuple je ne le suis pas et n’ai surtout pas envie de l’être. Je me tiens volontairement à l’écart de la meute des ignorants et des Barbares.

Quant aux deux donzelles, elles ne m’intéressent pas. De pareilles ou de meilleures, il y en a des millions, que dis-je des milliards. Leurs appâts sont modestes ? Elles sont platement banales. Il ne manque pas sur terre de beaux corps féminins, s’il n’y a d’elles que cela à regarder.

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Graham