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maurel et prom

par mareva @, Barjac, samedi 27 novembre 2004, 12:13 (il y a 7097 jours)

c'est pas du rendement, mais ça en deviendra peut-être
en tout cas valeur de croissance que j'ai en portefeuille
voilà l'article de ce jour du JDF pour ceux que ça intéresse :
trop long je le découpe !

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mareva

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1)

par mareva @, Barjac, samedi 27 novembre 2004, 12:14 (il y a 7097 jours) @ mareva

LE JOURNAL DES FINANCES- N°6104-27/11/2004- PAGE18
Analyse financière
PROBABLE REVISION A LA HAUSSE DES RESERVES, FORTE CROISSANCE DES RESULTATS, ACQUISITION EN VUE
L'action Maurel & Prom n'a pas épuisé son potentiel
Après un parcours boursier détonant, Maurel & Prom connaît une phase de consolidation classique. Mais une probable révision à la hausse de ses réserves d'hydrocarbures, la croissance attendue des résultats et une acquisition d'envergure pourraient propulser vers de nouveaux sommets boursiers cette affaire, unique à la Bourse de Paris, spécialisée dans le secteur très prometteur de la prospection pétrolière. Sans oublier que la valeur revêt désormais un caractère opéable avec la suppression prochaine du statut de commandite de la société.
par CHRISTOPHE SOUBIRAN
Le scepticisme, voire la suspicion, qu'a longtemps suscité la reconversion de Maurel & Prom - créé à l'origine pour assurer le ravitaillement par voie maritime des colonies françaises d'Afrique de l'Ouest - en jeune pousse pétrolière a laissé la place à un engouement rarement égalé. Il est vrai que Maurel & Prom est la seule société française spécialisée dans l'exploration et la production pétrolière encore cotée sur le marché parisien, une catégorie de valeurs particulièrement recherchée dans le contexte actuel de crainte de pénurie d'énergie. Son cours de Bourse a ainsi triplé depuis le début de l'année, après avoir déjà doublé en 2003.

Certes, l'environnement conjoncturel n'est pas étranger à ce succès. En raison de la faible taille de la société, l'envolée des cours du pétrole lui permet de bénéficier d'un effet de levier sur les résultats bien plus important que pour une compagnie intégrée, comme Total par exemple. Mais l'intérêt grandissant des opérateurs tient également aux succès rencontrés dans le domaine de la prospection et à l'acquisition d'une vraie autonomie financière.

La question est désormais de savoir jusqu'où peut encore grimper l'action. Si la valeur a peu de chances de renouveler les performances boursières de ces dix-huit derniers mois, elle conserve encore un potentiel d'appréciation intéressant. Nous avons identifié trois facteurs susceptibles de faire de nouveau bondir le titre dans les mois qui viennent.

Les réserves du groupe au Congo vont être révisées à la hausse

Le montant des réserves prouvées d'hydrocarbures de Maurel & Prom au Congo, où sont situés ses principaux actifs, est appelé à être une nouvelle fois réévalué à la hausse. Bien sûr, il a déjà été multiplié par près de quatre cette année, passant de 69 millions de barils à la fin de 2002 à 258 millions (portant le total de la société à 279 millions). Mais le gisement de M'Boundi (dont Maurel & Prom détient 54 % des parts), qui concentre l'essentiel des stocks, ne représente qu'une surface de 50 kilomètres carrés sur les 6.300 que compte la zone (appelée Kouilou) sur laquelle la société dispose d'un permis d'exploration. Or les réserves du champ s'étendent, selon la direction, bien au-delà du périmètre actuellement retenu, notamment au nord et au sud-est. Une campagne sismique 3D a d'ailleurs été lancée pour corroborer cette intuition. Les conclusions des études devraient être dévoilées en janvier ou février prochains. Deux puits d'exploration seront ensuite forés avant la fin du mois d'avril. Selon toute vraisemblance, une proportion non négligeable des 250 millions de barils classés dans la catégorie des réserves possibles (et qui correspondent à cette zone) devrait être alors transférée en réserves prouvées et probables de la société. Ce qui aura un impact important sur la capitalisation boursière, puisque les réserves prouvées sont valorisées sur une base de 4,8 dollars le baril, contre à peine 0,5 dollar pour les réserves possibles.

Par ailleurs, le champ de M'Boundi continue de faire l'objet d'une activité soutenue d'évaluation. Une vingtaine de puits d'exploration et de production ont été forés depuis le début de 2004, et ils se sont tous avérés concluants. Ce qui a considérablement amélioré la connaissance du réservoir et permis de mieux le circonscrire. Il est en conséquence probable que les réserves du gisement seront réévaluées d'ici peu d'une cinquantaine de millions de barils supplémentaires.

Au nord du Congo, Maurel & Prom a aussi acquis le permis d'exploration de la Noumbi, où BP, Conoco et Chevron avaient fait une découverte il y a une dizaine d'années. Mais, faute de pouvoir s'entendre, et attirées par le grand large, les trois compagnies ne l'ont pas exploitée. Un premier forage d'exploration sera entrepris au premier semestre. Un succès accréditerait l'hypothèse que tout le littoral congolais possèderait des structures exploitables.

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mareva

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2)

par mareva @, Barjac, samedi 27 novembre 2004, 12:16 (il y a 7097 jours) @ mareva

Une croissance de la production forte et rentable

Après avoir démontré sa capacité à découvrir du pétrole, Maurel & Prom doit désormais prouver qu'il est capable de l'exploiter industriellement. Le groupe s'y emploie, et avec succès, comme l'atteste la croissance rapide de sa production au Congo. Alors qu'elle atteignait à peine 3.000 barils par jour en moyenne en 2003, elle s'élevait à plus de 17.000 barils au début du mois d'octobre, et devrait atteindre en fin d'année un rythme quotidien compris entre 20.000 et 25.000 barils. Et les débits d'hydrocarbures devraient continuer d'augmenter de manière significative au cours des prochaines années au regard des programmes de forage prévus. L'objectif de la société est de produire 35.000 barils par jour à la fin de 2005. Le plateau naturel de production, estimé à 45.000 barils journaliers, ne sera, quant à lui, atteint qu'en 2006, et il pourrait être porté à 70.000 barils en 2007/2008, grâce à l'injection d'eau ou de gaz (la solution technique n'a pas été encore choisie).

Cette montée en puissance des volumes produits crédibilise la prévision de la direction portant sur un résultat net de 65 millions d'euros en 2004 et de 150 millions en 2005 (prévision fondée sur un cours moyen du baril de brent de 35 dollars). Plus conservatrices, nos estimations de bénéfice ressortent respectivement à 62 millions et 120 millions d'euros. Il est à noter que le groupe a couvert une partie de la production de l'année prochaine contre les risques de fluctuation des prix, soit 10.000 barils quotidiens au prix unitaire de 40 dollars, pour un coût global de 7,5 millions de dollars. Par ailleurs, Maurel & Prom entend optimiser les conditions financières d'évacuation et de commercialisation de son pétrole au Congo, sachant que les coûts techniques de production sont, de leur côté, parfaitement maîtrisés, à environ 3,5 dollars par baril.

Actuellement, le pétrole produit est acheminé vers le terminal de Djeno, propriété de Total. Le pétrolier français l'achète à Maurel & Prom avec une décote d'environ 4 dollars par rapport au cours du brent, et il prélève en plus la somme de 1,5 dollar en contrepartie de l'utilisation de ses installations. Devant le refus de Total de réviser les modalités du contrat, qui vient à expiration l'année prochaine, Maurel & Prom étudie la possibilité de construire son propre terminal. Un accord de partenariat a d'ores et déjà été signé avec le groupe chinois Citic, prévoyant le financement à parité de cet investissement (d'un coût global compris entre 50 et 60 millions de dollars). Sa mise en place permettrait de générer un gain brut additionnel de 4 à 5 dollars par baril, soit une fois la fiscalité déduite, un supplément net de 2 dollars par baril. Ce qui représenterait au cours actuel du billet vert sur la base d'une production moyenne quotidienne de 30.000 barils, un bénéfice net supplémentaire de 16,4 millions d'euros. Afin de tirer la quintessence des ressources d'hydrocarbures congolaises, un projet de traitement du gaz, aujourd'hui brûlé au-dessus des puits, est également à l'étude, en collaboration avec un groupe canadien, Mag Energy. Les revenus nets additionnels attendus de cette activité pourraient atteindre 10 millions d'euros par an. En attendant le démarrage de ces deux projets, prévu pour 2006, les actifs congolais dégagent d'ores et déjà une rentabilité élevée. Leur marge opérationnelle devrait en effet s'élever à 58 % cette année.

Une acquisition en vue afin de diversifier les sources de profit

Trop dépendant du Congo, Maurel & Prom cherche activement à diversifier son risque pays en développant d'autres pôles pétroliers par ses propres efforts d'exploration, mais aussi en étant en quête d'une acquisition.

Si le groupe dispose d'intérêts pétroliers au Vietnam, au Pérou, en Tanzanie ou encore en Guinée-Bissau, pour lesquels divers travaux d'exploration sont programmés, c'est au Gabon que le groupe place ses plus grands espoirs. Après avoir acquis des participations dans deux blocs, il compte en acquérir deux nouveaux, limitrophes aux deux autres. Son objectif est de forer rapidement deux puits de production afin de dégager des liquidités suffisantes pour poursuivre la prospection. Il espère ainsi renouveler sur le sol gabonais le modèle développé avec succès au Congo.

Mais, à court terme, c'est une opération de croissance externe que le groupe entend finaliser. Trois cibles potentielles ont déjà été identifiées : une société développant des champs offshore en Tunisie, une petite compagnie sud-américaine exploitant du gaz et, enfin, une pétrolière indépendante européenne cotée opérant en mer du Nord et en Afrique.

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3)

par mareva @, Barjac, samedi 27 novembre 2004, 12:16 (il y a 7097 jours) @ mareva

Elles produiraient toutes trois déjà plus de 10.000 barils par jour, et posséderaient des réserves comprises entre 50 et 100 millions de barils. Le montant de l'opération varierait selon la proie choisie de 150 à 500 millions de dollars, financés en partie par échange de papier.

L'autre piste sérieuse réside dans le rachat de la société pétrolière canadienne Pebercan, dont Maurel & Prom possède déjà 20 % et qui exploite des gisements à Cuba. En avril 2003, un accord de principe avait été conclu en ce sens. Mais le projet a finalement avorté. Il pourrait redevenir d'actualité.

En procédant à une acquisition, Maurel & Prom se doterait d'une taille critique en termes de production, et progresserait sur la courbe d'apprentissage, ce qui lui conférerait alors les compétences pour absorber des projets plus complexes, comme des développements de champs offshore.


Un changement de statut opportun

Les actionnaires de Maurel & Prom devraient être convoqués le 27 ou le 28 décembre prochain - la date n'a pas encore été définitivement arrêtée - en assemblée générale extraordinaire afin se prononcer sur la modification du statut de la petite compagnie pétrolière de commandite en société anonyme à directoire et conseil de surveillance. Ils devront également avaliser le projet de division par dix du nominal de l'action.

Le changement de statut juridique de la société, s'il est approuvé, assiéra définitivement le caractère opéable de la société. Cette dernière pourrait intéresser des compagnies pétrolières occidentales concurrentes, mais aussi des groupes chinois ou indiens, à l'affût désormais de pétrole aux quatre coins du monde, ou encore un fonds d'investissement désireux de diversifier son portefeuille d'actifs. Une chose est sûre : Jean-François Henin, qui détiendra après l'opération plus du quart du capital, ne devrait pas s'opposer à une offre qu'il jugerait attrayante. Cette modification statutaire octroiera également à Maurel & Prom la possibilité de procéder à des acquisitions par échange de titres. Ce qui n'était pas possible avec le statut de commandite, incompréhensible pour des investisseurs anglo-saxons. Néanmoins, elle pèse pour l'heure sur le titre en raison de la forte dilution de la part du capital détenue par les actionnaires actuels qu'elle engendrera. Le cumul des droits économiques et la prime de contrôle du commandité ont en effet été estimés à 17,5 % de la capitalisation boursière.

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4 et fin )

par mareva @, Barjac, samedi 27 novembre 2004, 12:17 (il y a 7097 jours) @ mareva

Une valorisation toujours attrayante compte tenu des perspectives bénéficiaires

Construire de toutes pièces une compagnie pétrolière, plus de cent trente ans après la création de la première d'entre elles, la Standard Oil, par Rockfeller, pouvait paraître irréaliste au regard des investissements à mettre en oeuvre dans un secteur dominé par des puissantes compagnies internationales. Nombreux étaient d'ailleurs les investisseurs sceptiques. Les dirigeants de Maurel & Prom ont pourtant su gagner leur confiance.

Ce qui s'est traduit sur le plan boursier par un nombre croissant de sociétés de Bourse couvrant désormais la valeur, que nous recommandons à l'achat, pour notre part, depuis le début de sa transformation en junior pétrolière, en 2000, à une époque où le cours s'échangeait au-dessous de 15 euros.

Le titre, qui capitalise 12 fois notre estimation de bénéfice net pour 2005 (sur une base totalement diluée), continue toutefois de présenter une décote par rapport aux autres petites compagnies pétrolières au profil comparable cotées sur le marché londonien (dont le PER moyen 2005 ressort, hors Cairn, à 16 fois) et qui ont pour nom Paladin Resources, Tullow Oil, ou encore Premier Oil. Ce qui ne se justifie plus au regard de l'accroissement de la production et du niveau des réserves.

En outre, il est peu probable que Maurel & Prom verse un dividende en 2005 au titre de 2004. Mais un geste envers les actionnaires devrait être fait. Il pourrait prendre la forme, comme cette année, d'une attribution gratuite de bons de souscription. Une formule qui a pour double avantage de renforcer les fonds propres de la société et de donner la possibilité aux particuliers de profiter d'une éventuelle hausse de l'action.

A noter à ce propos que les BSAR (bons de souscription d'actions remboursables) distribués cette année verront leur valeur unitaire réduite dans la même proportion que le nominal de l'action, alors que la parité d'échange restera inchangée (20 BSAR donnant droit de souscrire à 1 action nouvelle).




NOTRE CONSEIL
ACHETER

Bien que nous ayons régulièrement remonté notre objectif ces derniers mois, afin de tenir compte du développement de la société, nous recommandons toujours le titre à l'achat, à titre spéculatif, en visant, dans un premier temps, 150 euros, ce qui correspond à un PER 2005 de 14,4 fois, en ligne avec les multiples de capitalisation du secteur (codes : FR0000051070, MAU ; PM).


FR00000510702223
Maurel et Prom - MAU - FR0000051070 - PM MIDCAC - Pétrole ( code FTSE : 7073 - Pétrole gaz - exploration )

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mareva

merci de l'avoir fait. quand j'ai vu qu'il

par rv, samedi 27 novembre 2004, 12:20 (il y a 7097 jours) @ mareva

fallait découper le texte, j'ai rennoncé ;-)

j'oubliais

par rv, samedi 27 novembre 2004, 12:23 (il y a 7097 jours) @ rv

:schmack: :kiss: :schmack: :love: :love: :love:
je te met airox cette AM :-P

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j'oubliais

par mareva @, Barjac, samedi 27 novembre 2004, 13:24 (il y a 7097 jours) @ rv

je wait for.......
:schmack: :schmack: :schmack: :schmack: :schmack:

mais maintenant

:hungry:

et peut-être

:sleeping: :sleeping:

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mareva

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