Quelles valeurs choisir ?

par thegambler, vendredi 03 décembre 2004, 07:34 (il y a 7087 jours)

Bonjour pour finir la semaine petite réflexion suite à l'édito de "LES ECHOS"

Il n'y a plus de saisons : le pétrole vérifie aujourd'hui à sa façon l'adage populaire. Alors que le prix du baril avait enclenché sa hausse au printemps dernier alors que, théoriquement, la période était propice à une décrue des cours, il reflue ces jours-ci au début d'un hiver qui devrait le voir grimper. Le mouvement actuel peut sembler d'autant plus surprenant que tous les éléments qui se sont additionnés pour propulser le baril au-dessus de 50 dollars sont toujours en place. Que ce soit la situation en Irak, l'instabilité au Nigeria ou bien l'avenir du pétrolier russe Ioukos. Un seul facteur a changé : il s'agit de la reconstitution des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis. Si l'on y ajoute des phénomènes techniques concernant le fonctionnement propre des marchés, il n'en faut pas plus pour obtenir un renversement de tendance, tant il est vrai que le facteur psychologique tient ici un rôle particulier.

Pour que la tendance baissière persiste, il faudra que l'hiver continue d'être très doux dans le nord-est des Etats-Unis. Il faudra surtout que les pays de l'Opep, qui se réuniront la semaine prochaine au Caire, envoient au marché le signal qu'ils ne comptent pas s'appuyer sur le reflux du prix du baril pour fermer les vannes. Certes, l'Arabie saoudite a déjà indiqué qu'elle continuerait à augmenter sa production, mais d'autres membres du cartel, à l'instar de l'Iran, plaident pour une stratégie opposée.

Malgré tout, si l'Opep continue de faire preuve de modération et qu'aucune crise majeure sur le plan géopolitique ne vient bouleverser la donne internationale, les prix du pétrole devraient redescendre vers les 30 dollars au cours des prochains mois. Ce qui éloignerait les risques d'inflation et constituerait un stimulant pour la croissance économique.

Pour autant, la vigilance doit rester de mise. Car si le pétrole a flambé cette année, c'est en raison essentiellement d'un manque de réserves en termes de capacités de production, utilisées à 97 %-98 %. Il est évident qu'il faut reconstituer ces capacités, et que seuls les pays de l'Opep sont en mesure de le faire. Voudront-ils y consentir et, pour cela, s'ouvrir davantage aux pays étrangers et à leurs technologies > Si l'on note une tendance à l'ouverture dans le domaine gazier, tel ne semble pas être encore le cas dans le pétrole. L'« arme » du pétrole n'est pas un vain mot. On le voit bien aujourd'hui en Russie, où le Kremlin cherche à créer un champion national de l'énergie à partir du groupe public Gazprom. L'or noir devient d'autant plus stratégique que sa durée de vie n'est pas illimitée. On estime généralement que la production de pétrole culminera autour de 2025 avant de commencer à décliner. Une échéance qui fixe bien les enjeux actuels.

Avec le recul hier de MAUREL et PROM, qui doit avoir un cours d'équilibre à 40€, il me semble nécessaire d'envisager cette question. Quelle évolution pour géophysique, technip >

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