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par J-C.V, jeudi 09 décembre 2004, 20:42 (il y a 7101 jours) @ J-C.V

»Rubis

Un petit bijou ! Depuis une décennie, le spécialiste du stockage de produits chimiques et pétroliers et de la distribution de GPL a relevé chaque année son dividende. L'exercice en cours ne fera pas exception. Le bénéfice net pourrait progresser de 12 %, à 16,8 millions d'euros. Et la société, à la situation financière saine, distribue de façon récurrente autour de 60 % de son bénéfice. Toutefois, du fait de l'accroissement du nombre de titres lié au paiement possible du dividende en actions, la hausse du coupon sera inférieure à celle des profits. Et la valorisation est aujourd'hui convenable.

Thermador

Depuis 1991, l'actionnaire de ce distributeur de petits équipements a gagné plus de 16 % par an, dividende et avoir fiscal inclus. L'essentiel de cette performance provient du dividende, qui a représenté près de 60 % des bénéfices sur la période et, surtout, a procuré un rendement global moyen de 8,5 % par an. Avec une croissance de 6,6 % de l'activité à fin septembre, une progression de 28 % du bénéfice net semestriel et une trésorerie nette de plus de 12 millions d'euros, une nouvelle hausse du dividende est probable.

UFF

Banque de conseil en gestion de patrimoine, l'Union financière de France offre depuis plusieurs années l'un des meilleurs rendements de la cote. Filiale à 76 % de l'assureur Aviva, le groupe bancaire tire ses profits de la vente de produits d'épargne via un réseau d'un millier de conseillers. Ses résultats, d'une grande régularité (sauf krach boursier), devraient permettre d'augmenter chaque année le dividende. La rentabilité des fonds propres atteint 20 % et le bilan est solide. Ce qui permet de distribuer 100 % des bénéfices

->Le choix des gérants

Chasseur de valeurs de rendement solides, c'est un métier ! D'autant que le « gibier » se déplace de plus en plus hors des frontières. Nous avons donc interrogé quelques gérants de fonds spécialisés.

TOCQUEVILLE DIVIDENDE, par exemple, investit dans le capital d'entreprises décotées offrant un rendement d'au moins 3 %. Toute la difficulté, explique son cogérant, Michel Péronne, est de s'assurer que le coupon est pérenne et jouera si besoin son rôle de parachute. Créé en mai 2002, ce fonds affiche un encours de 600 millions d'euros, répartis sur quelque 80 valeurs. Sa performance est obtenue avec une volatilité limitée à 10 % (la moitié de celle du marché). Figurent notamment à l'actif AGF, Suez, Belgacom, Casino ADP, Gérard Perrier, Cegid et Passat. Mais l'équipe de gestionnaires, avec notamment Malcolm White, d'origine galloise, n'hésite pas à voyager, à la rencontre d'entreprises méconnues. Par exemple, l'italien Snam Rete Gas (gazoducs), l'espagnol TPI (pages jaunes), l'allemand Zapf (poupées pour les fillettes de 3 à 6 ans, créneau non ciblé par Barbie), le norvégien Ekornes (meubles) ou le néerlandais Eriks (matériels flexibles hydrauliques). Au total, les sociétés européennes représentent 20 % du portefeuille. Et des investigations sont engagées outre-Manche.


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