soyons clairs (Securibourse)

par Graham ⌂ @, dimanche 28 octobre 2018, 22:32 (il y a 1977 jours) @ Graham
édité par Graham, dimanche 28 octobre 2018, 23:55

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Dans les différentes réponses des intervenants, il y a un point assez peu clair: on parle de pourcentage de liquidité d'un portefeuille et en même temps on évoque que l'on a fait varier la masse du portefeuille. A la fin, c'est incompréhensible vu de l'extérieur.

Certes, la part de liquidité du portefeuille est intéressante, mais assez peu significative.
Ce qui me parait plus intéressant ce sont les masses du patrimoine et en dedans le portefeuille avec les liquidités qu'on lui allouera.

Dans mon cas, cela fait:

Actif:
-immobilier: 9%
-portefeuille: 91%
dont investi en actions: 68%
dont liquidité: 23%
dont assurance-vie: <0,5%

Passif:
dettes à liées à la RP: 6%

L'immobilier est à nouveau présent depuis peu, il s'agit de ma résidence principale, acquise il y a quatre ans complètement à crédit. Le portefeuille, longtemps, a constitué tout mon patrimoine. Je ne l'abonde plus depuis quinze ans. Il a vocation à être investi la plus part du temps complètement et à capitaliser. Je suis sorti de l'investissement immobilier en 2006. Depuis ce moment, je considère que les risques dans ce secteur sont trop élevés: le marché me donne tort depuis plus de 10 ans. Lorsqu'il atteindra environ 30 à 35 années de revenus professionnels, je cesserai toute activité et devrai être capable de le convertir en rente perpétuelle transmissible au bout de quelques années. J'en suis à 17,5 années, j'ai perdu pour l'instant en 2018 3 années.

NB:
pour l'immobilier j'identifie plusieurs risques majeurs qui pourraient être concomitants:
1/ taux d'intérêts en hausse nette;
2/ conversion par la loi de tous les crédits à taux fixes en crédits à taux variables en raison des défauts des banques commerciales françaises;
3/ retournement des conditions d'emprunt aux normes historiques: apport conséquent, durée de crédit réduite;
4/ arrivée massive sur le marché des biens immobiliers de la génération du papy boom qui aura à financer sa dépendance.

pour l'assurance-vie:
Le risque principal que je vois est l'incapacité des assureurs à supporter une hausse des taux d'intérêts avec l'effet cliquet qui saute et l'immobilisation rendue obligatoire de l'épargne pour éviter la faillite des assureurs.

pour l'or ou l'argent:
ces actifs n'offrant aucune rémunération, l'incertitude sur le moment de la défaillance des établissements bancaires et d'assurance rendent ce placement purement spéculatif.

De la sorte l'immobilier et l'assurance-vie me paraissent offrir une rentabilité faible en rapport aux risques, sauf à jouer le levier de l'endettement pour l'immobilier - ce qui m'apparait hautement risqué à LT.

Ces différentes raisons font que je ne vois pas d'alternative au placement en actions qui pour une exposition aux risques modérée offre un potentiel de rentabilité important favorisant une fort effet de capitalisation. Ceci explique le parti pris dans la structure de ce patrimoine.

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